Tant que nous n’aurons pas compris …

Il est toujours étonnant d’entendre ou de lire que la menace terroriste est aujourd’hui importante. C’est une erreur que font celles et ceux qui ne veulent pas voir, qui ne veulent pas avouer, que la menace sur le territoire national est constante depuis des années. La France est en guerre avec le terrorisme islamique depuis des décennies, rien n’a changé depuis les années 90 et la triste équipée de Khaled Kelkal.

Il y a eu une mise en sommeil de quelques années de l’activisme pur et dur permettant la mise en place de passerelles entre la délinquance et le radicalisme, de ce fait la menace s’est exprimée de manière différente. Elle s’est construite autour d’une base « intellectuelle » et s’est nourrie tant de l’aura de grands frères partis « étudier » ou combattre à l’étranger que de l’abandon progressif des pouvoirs publics.

L’islam politique, et donc radical, s’est nourri, se nourrit encore, de la perte des repères sociaux mais aussi « nationaux » qui touche de nombreux jeunes de nos villes, de nos cités.

A côté des mesures « simples » qu’il faut avoir le courage de mettre en place pour lutter immédiatement contre la menace terroriste, nous devons être capable de mener une réflexion de fond afin de comprendre pourquoi, ici et aujourd’hui, des jeunes tombent dans le piège de l’islamisme radical. Pourquoi ces jeunes ont envie de combattre notre modèle de société, notre démocratie. Cette réflexion, que nous sommes certains à mener, doit nous amener à porter des solutions dans de nombreux domaines qui ne sont pas que sécuritaires mais qui doivent s’organiser autour dans un premier temps.

Nous devons apporter des réponses sérieuses, concrètes, sinon nous aurons des Radouane Lakdim et des gens pour les soutenir et ce de plus en plus fréquemment …