Nous sommes tous d’accord pour dire que l’avenir du pays ne peut s’inscrire que dans un souverainisme clair et affirmé. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est inacceptable que la France cesse d’être une nation souveraine, libre et indépendante. Nous sommes tous d’accord pour dire que sa souveraineté doit être indissociablement politique, militaire, territoriale, économique et culturelle.
Et après, le souverainisme doit-il être l’alpha et l’oméga de ce qui nous rassemble ?
« Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau … » aurait-dit le général de Gaulle si cher à de nombreux souverainistes.
N’est-ce pas le danger qui guette tous rassemblements ne partant pas sur des bases solides ? Sur quelles bases constitutionnelles, administratives, économiques et sociales s’entendre ? Sur quelles bases de politiques extérieures faire consensus ?
Gagner le combat sur la souveraineté pour ensuite (re)partir en lutte interne serait à n’en pas douter la plus dangereuse des situations face à nos adversaires. C’est pour cela que nous regardons avec circonspection tous les appels à l’union, tous les rassemblements. Non pas que nous soyons opposés à ces initiatives mais parce que nous voulons, comme les Français, de la clarté tant sur qui se rassemble que sur ce qui se fera ensuite.
France Bonapartiste s’inscrit dans une vision claire tant le bonapartisme est un souverainisme mettant l’économie au service de la politique, luttant contre la fracture sociale par l’égalité et la méritocratie, refusant tous les séparatismes mettant à mal l’unité et l’identité nationale, alliant pragmatisme et progrès sur les questions écologiques et agricoles mais aussi industrielles, défendant une politique d’indépendance globale, bâtissant une politique étrangère équilibrée et soucieuse des intérêts vitaux de la nation.
Comme a pu le dire le Prince Napoléon Jérôme « L’action gagne à être concentrée, mais c’est après une large et libre discussion » …
David Saforcada