Le lion de la résistance trahi.

Suite à l’annonce de la suppression de 1050 emplois chez GE Belfort, les premières pensées de France Bonapartiste vont aux salariés et à leur famille ainsi qu’au territoire de Belfort qui va être négativement impacté.

On ne peut que s’interroger sur la crédibilité d’Emmanuel Macron qui en tant que ministre de l’économie en 2015 avait approuvé la vente de la branche Energie d’Alstom à General Electric. Aujourd’hui, le gouvernement promet un plan de reconversion industrielle dans l’hydrogène ou le traitement des déchets nucléaires, alors que la France n’en est qu’au stade de la recherche. Il n’y a eu de sa part aucune analyse de risque et anticipation.

Il ne s’agit pas de mener la France comme une start up d’une durée de vie très courte, mais de mener une politique industrielle à long terme, assurer l’indépendance économique, industrielle et énergétique de la France, et ainsi garantir les emplois.

La République avait abandonné Belfort en 1871 en dépit de sa valeureuse résistance. Aujourd’hui, espérons que le gouvernement, en partenariat avec les acteurs locaux, trouvera une solution économique et industrielle rapide et pérenne. Espérons le retour d’un Etat efficace dans la solidarité & protecteur de son Industrie.

Conseil National Bonapartiste