France Bonapartiste rend hommage au général de Villiers, condamne le président Macron et souhaite bonne chance au nouveau CEMA.

Un président remontant les Champs Elysées en véhicule militaire le jour de son investiture, rendant visite aux blessés de guerre en privé, haranguant les soldats en OPEX à peine installé…  autant de signes, après les promesses de campagne, qui auraient pu donner un a priori favorable aux militaires d’active, de réserve ou en retraite envers le nouveau Chef des Armées.

Mais cela n’aura été que des images d’Epinal, qui n’auraient pas eu l’agrément de Philippe Séguin. Le respect ne s’acquière que peu, en général, il est ou il n’est pas. A devoir affirmer son autorité «  je suis votre chef », on ressentait de la fébrilité. Il est des chefs que l’on suit lorsqu’ils nous disent « suivez-moi », d’autres pour lesquels on hésite lorsqu’ils crient « en avant ».

Le Chef d’Etat-Major des Armées  (CEMA) de  vient de donner sa démission, avant la date de sa « convocation » par le Président de la République pour avoir exprimé l’avis de la grande muette là où il se devait, c’est-à-dire devant une commission ad hoc composée de Députés de la Nation, et jusqu’à ce que l’un d’entre eux (en mal de notoriété ?) fasse fuiter les propos du CEMA* auprès de la Présidence et de la Presse.

S’il est bien un Général qui ne fait pas de politique, c’est bien le CEMA de Villiers qui a pâti de la carrière de son frère, sans lequel il serait monté beaucoup plus vite.

Aujourd’hui le CEMA s’en va avec le soutien quasi unanime des militaires, sans parler de celui des Citoyens qui ne comprennent pas ce grave premier « couac » au sein de la Nation.

Il est donc remplacé par un Général, le général Lecointre, qui connaît bien le terrain, qui a été à de nombreuses reprises en OPEX, et pas des plus faciles comme le Rwanda ou bien la prise du pont de Vrbanja. Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance dans la mission qui est la sienne aujourd’hui.

Il fera donc fonction ; espérons qu’il ne sera pas, et c’est paradoxal pour un militaire, « doigt sur la couture ».

 Conseil National Bonapartiste

*rappel : il s’agit l’un délit. Ce qui est dit en commission à huis-clos doit rester dans le secret  de celui-ci.