Champigny sur Marne, stop !

Certains vont sûrement penser que la comparaison est impossible mais je dis sans problème qu’il faut oser dans certains de nos territoires faire ce qui s’est fait en Algérie, à l’initiative de Jacques Soustelle, avec les SAS. Il ne s’agit pas de confier une énième mission à nos militaires mais de s’inspirer de ce qui a existé en l’adaptant, en terme de moyens, à notre époque.

Si on s’en réfère à une définition du SAS – “D’un point de vue général, la mission des SAS est de rétablir (ou d’établir) avec les populations le contact rompu d’abord par la sous-administration, puis interdit par l’action du FLN et de l’ALN.” – Il n’y a pas de grandes différences avec l’idée d’aujourd’hui si ce n’est l’ennemi qui a changé. Cet ennemi est protéiforme, délinquance, islamisme, communautarisme, et doit être combattu dans toutes ses composantes.

Il faut reprendre pour ainsi dire à l’envers le travail de sape fait par cet ennemi. Il terrorise ? Il faut rassurer. Ils désorganisent ? Il faut réorganiser. Il brise le ressort des populations pour les empêcher de s’intégrer ? Il faut leur rendre le goût et la possibilité de le faire. Pour cela les SAS doivent s’organiser autour d’une structure forte et souple à la fois composée d’un pôle sécurité/justice et d’un pôle instruction/socialisation.

Le pôle sécurité/justice agirait en deux temps. Le premier serait celui de la “neutralisation” des divers ennemis de la République. Le deuxième serait une implantation fixe créant une nouvelle proximité comme sait le faire la gendarmerie en zone rurale.

Le pôle instruction/socialisation s’implanterait après la neutralisation et aurait pour but d’accompagner les habitants dans plusieurs directions obligatoires pour une véritable intégration. Mise en place de “cours du soir” pour les adultes, suivi des enfants, contrôle des associations, suivi administratif (pôle emploi, CAF, etc …). Le tout en relation avec les diverses administrations.

David Saforcada