Brasil …

D’un côté comme de l’autre, le président Bolsonaro fait couler bien de l’encre et de la salive. Entre ceux qui lui font la claque et ceux qui aimeraient lui en mettre, on atteint un niveau de bêtise impressionnant.

Les groupies du nouveau président brésilien, du RN à certains LR en passant par DLF, semblent oublier, ou pas ce qui en dit long sur leurs véritables aspirations politiques, que celui-ci est un valet des USA ultra-libéral et ultra-conservateur, que ces principaux soutiens sont les banques et les élites, que son programme tourne autour de coupes sombres notamment dans le social.

Ceux qui le conspuent, de la FI aux macronistes, oublient que le débat démocratique a été respecté, que le Parlement qui n’est pas majoritairement pro Bolsonaro exerce un contrôle très fort de l’exécutif. Le spectre du coup d’état fasciste est loin, très loin …

Au-lieu de toujours tomber dans le schéma du blanc et du noir, du méchant et du gentil, il faudrait analyser ce qui a amené le Brésil à cette situation mais aussi comprendre le jeu des États-Unis, institutions ou organismes privés ou encore organisation religieuse comme les évangélistes, en Amérique du Sud.

C’est un peu la même chose que sur d’autres continents, la Syrie ou la Corée du Nord par exemple, avec les Russes et les Chinois qui rentrent en jeu …

David SAFORCADA