France Bonapartiste IDF commémore le 7 mars 1815
La délégation Ile de France de France Bonapartiste vous invite à commémorer le retour de l’Empereur de son exil sur l’île d’Elbe, et son passage le 7 mars 1815 aux abords du lac de Laffray.
Un événement capital s’y déroula (voir en fin de page).
Ne pouvant nous rentre sur les terres mêmes de ce tournant de l’histoire, notre délégation souhaite partager un moment bonapartiste autour d’un repas convivial le samedi 7 mars 2020 à 12h30 à l’adresse ci-après mentionnée.
Afin de pouvoir effectuer les réservations nécessaires auprès de l’établissement, nous vous remercions d’impérativement confirmer votre présence avant le 1er mars prochain, en remplissant le formulaire se trouvant ci-dessous prévu à cet effet.
Le Bistro d’Augustin
5 Rue André Citroën,
94510 La Queue-en-Brie
Parking gratuit sur place
Nos délégués Christopher Destailleurs-Henry et Claude Trannet restent naturellement à votre disposition en cas de besoin. Vous pouvez les contacter à l’adresse suivante : christopher.destailleurs@outlook.fr
Inscriptions obligatoires
Histoire
De retour de l’île d’Elbe, Napoléon a débarqué le 1er mars près d’Antibes au Golfe-Juan. Sa remontée vers Paris est sans histoire jusqu’à ce qu’il arrive aux environs de Grenoble, accompagné d’un millier de fidèles soldats.
Grenoble est alors une solide place fortifiée où se tient une importante garnison aux ordres du général Jean Gabriel Marchand. Le général Marchand est un dauphinois rallié à la monarchie de Louis XVIII. Il ne veut pas du retour de Napoléon qu’il connait pour l’avoir longuement servi sur de nombreux fronts, avec un dévouement et un courage sans failles.
Au matin du 7 mars, Napoléon arrive au lac de Laffrey où l’attendent les troupes qui lui barrent le passage vers Grenoble. Les baïonnettes sont pointées vers lui et les fusils sont prêts à faire feu.
Napoléon qui ne veut pas d’une bataille, dont l’issue par ailleurs pourrait lui être défavorable, décide de s’avancer seul vers les fusils braqués.
Arrivé à portée de voix il ouvre sa redingote, montre sa cocarde tricolore et déclare « S’il est parmi vous un soldat qui veut tuer son Empereur, il peut le faire. Je viens m’offrir à vos coups ! »
Ordre est alors donné d’ouvrir le feu ! Mais les armes restent silencieuses … Il suffirait qu’un des soldats tire, un seul parmi tous, mais on n’entend que le souffle du vent. Un seul coup de feu et l’histoire en serait à jamais bouleversée ! Mais non, alors que la tension est à son comble rien ne bouge …
Et soudain un cri repris par tous : « Vive l’Empereur ! ». Puis les soldats arrachent les cocardes blanches de leurs uniformes et les remplacent par des cocardes républicaines.Arrivé au soir à Grenoble, Napoléon trouve une ville dont les portes sont fermées et les canons prêts à faire feu. L’enthousiasme des grenoblois à son arrivée fait que l’ordre de tirer n’est pas transmis et que la population ouvre les portes pour triomphalement l’accueillir. Honnête avec lui-même, le général Marchand refuse de le servir et se retire au fort Barraux.
Renforcé des régiments et des armes de Grenoble, Napoléon est désormais fort à nouveau et il peut continuer sa remontée vers Paris en disant « Avant Grenoble j’étais aventurier, à Grenoble j’étais un prince. »1
1source du texte : ici
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