Des indemnités de licenciement (toujours) à taux variable

Entre girouette et mensonge, la Ministre du Travail a confirmé que la revalorisation des indemnités de licenciement sera limitée aux dix premières années.

Alors que les avantages de la refonte du Code du travail par ordonnances à destination des salariés se comptaient sur le bout des doigts, la ministre du Travail – Muriel Pénicaud – vient d’annoncer qu’une mécompréhension avait été opérée dans le champs des indemnités légales de licenciement.

Pensant que tous les salariés sont égaux quelle que soit leur ancienneté, il avait été compris que les indemnités légales de licenciement augmenteraient avec la refonte du Code du travail prise prochainement par ordonnances. En effet, celles-ci devaient correspondre à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté.

Coup de théâtre donc, car tout ce beau monde ne sera donc (toujours) pas logé à la même enseigne !

La revalorisation de cette indemnité légale ne concernera que les dix premières années d’ancienneté (un peu comme aujourd’hui donc). Tant et si bien que pour un salarié détenant moins de onze ans d’ancienneté, la revalorisation passera bien à 25 % (un quart de mois de salaire par année d’ancienneté). Cependant dès cette onzième année d’ancienneté, le taux commencera alors à baisser (de l’ordre de 9,4 % avec 20 ans d’ancienneté, jusqu’à 5,8 petits pourcents avec 30 ans d’ancienneté et pire encore après les trois décennies de services d’après certaines sources).

France Bonapartiste dénonce ce coup de girouette du gouvernement, et demande à ce que les salariés reprennent cette place si centrale qui devrait être la leur dans tous les projets visant à modifier le Code du travail. Nous rappelons également notre opposition à la refonte dudit Code opéré par le gouvernement, et venant parachever l’idée destructrice de la précédente loi Travail.

Le Bureau National Bonapartiste

Communiqué de presse du 21 septembre 2017 disponible ici en .pdf