Levant, un dialogue politique ferme et une attitude franche …

Le président Macron a décidé de frappes sur la Syrie conjointement avec les États-Unis et la Grande Bretagne. Emmanuel Macron a pris là une décision lourde de sens.

Jeudi dernier le président de la République avait expliqué détenir la preuve de l’implication du régime de Bachar El Assad dans une attaque chimique mais il demandait à ce que cela soit vérifié et confirmé. Il a donc eu cette confirmation … Mais pourquoi ne pas la présenter aux Français ?

Une action Française contre des utilisateurs d’armes chimiques, quels qu’ils soient, n’est pas choquante en soit si celle-ci est réfléchie et en accord avec la légalité internationale.

La France, membre permanent du conseil de sécurité des Nations-Unis, se doit d’être présente, de faire entendre sa voix. Ce qui est choquant c’est de le faire en laissant penser qu’elle n’agit que par suivisme, sans recul ni

réflexion. La France ne prend ses ordres ni à Washington, ni à Moscou, elle doit agir en totale liberté en fonction de ses intérêts et des intérêts internationaux du Droit.

Intervenir contre Bachar el Assad sans intervenir contre la Turquie et ses alliés islamistes montre qu’actuellement notre pays n’a plus de ligne claire. Il ne s’agit pas de pousser des cris de joie ou de colère. Il s’agit d’avoir une ligne ferme et cohérente : reprendre sa place au Levant afin d’être en mesure de peser sur la paix qui va venir. Cette ligne doit avoir pour objectif d’un côté l’éradication du jihadisme et de l’autre qu’une situation acceptable soit faite aux minorités, tant cultuelles que politiques.

La France doit avoir au Moyen-Orient un dialogue politique ferme et une attitude franche avec les nations concernées que sont la Russie, l’Iran, la Turquie, le Liban, Israël et bien entendu la Syrie.

Ce dialogue et cette attitude ne peuvent être crédibles qu’en étant souverain.

Conseil National Bonapartiste