« France sur mer » est une réalité.

« France sur mer » est une réalité il suffit de ce pencher sur les faits pour se rendre compte des atouts dont nous disposons.

Si la  mer est le nouveau terrain de jeu des puissances mondiales, l’eau y sera pour elles problème des jours à venir (le PNUD veut que chaque citoyen de la planète dispose de 20 litres d’eau par jour, ce qui représente  entre 100 et 150 milliards d’investissements par an.). Apporter de l’eau à tous est réalisable à condition de pouvoir transformer l’eau salée en eau douce. La France et ses entreprises  possèdent là, un véritable savoir-faire avec Suez Environnement (au monde dans cette partie) et Veolia (14,5% des capacités de dessalement dans le monde). N’oublions pas non plus que la France maîtrise aussi la technique du dessalement nucléaire qui produit à la fois électricité et eau dessalée. Notre pays est  aussi le premier dans le domaine des usines de dessalement flottantes, toujours avec notre nucléaire.

Les algues, déjà poumon du monde, seront  le blé de demain mais aussi source d’énergie et espoir médical. Là aussi la France ultra-marine possède, et  les algues et le savoir-faire. Algues énergétiques, qui transforment l’énergie solaire en énergie chimique, la France possède 8 laboratoires qui œuvrent pour faire couler des litres d’essences d’algues. Culture des algues : redoublons d’efforts ; car l’enjeu est la création d’un secteur industriel qui mêlera, nourriture, cosmétique, médicaments, et dépollution des eaux. L’algue va bientôt remplacer les farines animales pour l’alimentation du bétail. Une entreprise française a déjà mis au point un vaccin bio des plantes qui aide le blé à mobiliser ses défenses naturelles. L’Ifremer dispose de micro-organismes porteurs d’espoir dans le domaine de la médecine cardio-vasculaire et des maladies de la peau.

La pêche  dont pour gérer la préservation de nos ressources, nous devons quitter Bruxelles, car  ses directives font que nos  eaux  sont pillées par les autres alors  que nos marins restent au port. Nous devons aussi développer les fermes aquacoles sur nos territoires d’outre-mer.

Alors que le débat de l’avenir du nucléaire est de plus en plus présent, n’oublions pas que nous savons produire de l’énergie à partir de l’eau, des courants et des vents. Des projets sont en cours de réalisation chez nous : trois sites pour hydroliennes, un projet d’énergie thermique des mers, un projet d’éoliennes flottantes, un dispositif de pompe à chaleur/froid par territoire d’Outre-mer, deux projets houlomoteurs. Un centre d’essai mondial sur les énergies marines piloté par l’Ifremer a été créé. La France possède la technologie des usines marémotrices, celle des courants marins captée par des hydroliennes immergées, l’énergie des vagues et de la houle captée en surface par des flotteurs, l’énergie osmotique, fabriquée à partir des échanges entre eau salée et eau douce, celle des éoliennes au large. Nos  entreprises sont championnes dans tous  ces domaines  comme  dans celui de l’énergie des vagues. Nos DOM-TOM seront, si nous le voulons, le laboratoire mondial des énergies du futur

Vient enfin le grand espoir de notre futur : le fond  des mers et des Océans, qui possède les ressources minérales qui seront la clé de notre développement futur. L’IFREMER est à la base des recherches et découvertes ; accordons lui le budget nécessaire.

France sur mer, c’est énormément de richesses  à développer pour  nous remettre au premier rang.

« Il faut que la mer devienne  impérativement  au XXIè siècle ce que l’espace et le nucléaire furent pour la France au XXè siècle. »

Face aux nations qui ont déjà pris les devants dans le domaine maritime, il est urgent de dresser le bilan de nos atouts et de nos faiblesses. Il faut affirmer la dimension maritime et planétaire de la France. Pour cela, qu’avec France Bonapartiste, je propose que notre pays mène une politique « intégrée » à la mer :

– avec  une grande loi d’orientation maritime

– avec un grand ministère de la mer à vocation interministérielle

– avec une présence permanente sur tous nos Territoires.

– avec une grande réforme portuaire.

– avec un budget décuplé et de nouvelles missions, moderniser l’IFREMER.

– avec la création d’universités et grandes écoles susceptibles de préparer aux nouveaux métiers de la mer.